Triathlon ... Beauvais ... cette association de mots vous dit quelque chose ? Sans doute, car Beauvais abrite l'un des clubs de Triathlon les plus prestigieux de l'hexagone ... et pour cause, nombreux sont les triathlètes élites qui courent ou ont couru sous les maillots bordeaux de l'équipe de Beauvais. Logique, donc, que Beauvais organise un triathlon, et logique qu'on s'y attarde un peu.
Début juillet, Beauvais, ou plus précisément, la base de loisirs du Canada, vit pendant 2 jours au rythme du triple effort, avec, pour commencer, le samedi, une épreuve découverte individuelle, et découverte par équipe,
pour continuer, dimanche, sur l'épreuve Sprint, avant de terminer en toute beauté par l'Etape du Grand Prix des clubs.
Je m'attarderai plus précisément sur l'épreuve Sprint, puisque c'est sur cette course que j'ai eu la grande joie de renouer avec la compétition. Enfin !
Pour commencer, je soulignerai que le cadre de cette course est des plus agréables : en dehors de la ville sur une petite base de loisirs : le parc à vélo en herbe (ça a son importance pour les pieds !) est spacieux et bien délimité, et le plan d'eau n'a pas l'air désagréable à nager ... On verra bien !
La natation est on ne peut plus simple : 750m à rallier en ligne droite, avec simplement un virage à gauche une centaine de mètres avant la sortie de l'eau.
L'avantage : cela évite les mouvements de foule intempestifs à la première bouée, et les problèmes d'orientation : suffit de tirer tout droit (pour ceux qui y arrivent, hein Padawan ...) !
A cette saison, la température de l'eau est clémente, et la combinaison n'est pas obligatoire. La qualité de l'eau bien qu'un peu opaque est bonne, ce qui n'est pas toujours le cas sur des plans d'eau fermés, c'est donc un bon point !
Une fois sortis de l'eau, il est temps de grimper sur le vélo pour environ 27km, bouclés sur 2 tours. Là encore, rien à redire
sur la qualité de la partie vélo : routes de campagne fermées à la circulation, très bien balisées. Ca change de certains tri qui se déroulent sur des zones industrielles ! Pas
de grosse difficulté à signaler, si ce n'est une petite bosse de quelques centaines de mètres, environ 2km après avoir quitté le parc. Pour le reste, très peu de dénivelé, quelques faux plats et bosselettes pour varier les plaisirs et une belle descente avant de boucler la boucle. Un seul petit reproche (mais c'est minime, et les organisateurs n'y peuvent pas grand chose) : les revêtements sont parfois bosselés ou rugueux, ce qui rend le roulage parfois inconfortable.
Pour finir, attaquons la boucle pour parcourir les quelques 5km de course à pieds qui nous séparent de la ligne d'arrivée : les athlètes bénéficieront des sentiers qui longent le plan d'eau ; les conditions seront donc particulièrement bonnes : parcours parfaitement plat, revêtement en terre battue, (et les dernières centaines de mètre sur l'herbe), environnement plaisant loin de la circulation ... La mauvaise nouvelle c'est qu'à peu de choses près, la course à pieds s'effectue (comme souvent) en plein soleil, et qu'aucun ravitaillement n'est prévu à mi-parcours ... Dommage, ça fait un peu tirer la langue, et il est plus délicat de gérer son effort pour éviter la surchauffe.